
par un isolant qui permet de faire vibrer les planches. L'instrument n'est pas normé, les planches peuvent êtres de différentes espèces de bois, de différentes longueurs et en nombre indéterminé. L’isolant peut être entre autre de la laine, du foins, voire un produit synthétique. Quant au support il suffit la plus part du temps d'utiliser deux simples tréteaux mais les puristes peuvent préférer utiliser le saski, un panier tressé traditionnel de la région.
La txalaparta est traditionnellement joué par deux musiciens. Ceux ci peuvent indifféremment êtres côte à côte ou face à face et frappent à l'aide de bâtons en bois l'instrument, Cependant il n'est n'est pas frappé comme la plupart des autres instruments à percussion, le txalapartari tient les deux bâtons de bois comme des pilons et frappe la txalaparta à la verticale. La txalaparta serait l’onomatopée du galop du cheval, la rythmique principale appelée txakun est donc basée sur celui ci
Les origines de l'instrument
ont été depuis longtemps oubliées, certains pensent que l'instrument n'a guère plus de 400 ans alors que d'autres affirment qu'il existait déjà
dès l'antiquité tardive. Sa fonction même est remise en cause et
plusieurs historiens, sont persuadés qu'il ne s’agissait pas réellement
d'un instrument de musique mais d'un outil permettant de communiquer
entre villages. Certains de ces historiens vont même jusqu’à affirmer
qu'il existait une sorte d'alphabet sonore , de code aujourd’hui oublié
et qui aurai permis entre autre aux derniers païens (sorginak) de
communiquer le lieu de leurs fêtes (eperlada ou akelarre) aux nez et à
la barbe de l'inquisition.
Quelques extraits
On perçoit très bien le txakun dans ce morceau
Une reprise de l'air principal de Pulp Fiction au txalaparta
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